Nos Artistes

Patrick Lomaliza

Se découvrant un don pour les arts, Patrick, qui détient pourtant un diplôme de licence en droit économique et social, décide de devenir peintre. Il est juste à l’opposé de la volonté de ses parents, qui le voyaient plutôt, embrasser une carrière de magistrat ou d’avocat à Kinshasa, sa ville natale. Influencé notamment par Jean-Michel Basquiat, sa peinture est un mélange de couleurs tantôt chaudes, tantôt froides ; mélange de tous les contrastes et du paradoxe qu’offre à contempler la complexité de mouvements qui animent la vie à Kinshasa. « Je me focalise sur la vie quotidienne au Congo, et le contraste qui existe entre le discours officiel et la réalité que vit son peuple», explique-t-il, en parlant de la thématique abordée dans son travail.

 

 

Patsheli Kahambo

Né au début des années 1990, Patsheli est un peintre qui se laisse inspirer par la vie tel qu’elle bouge et selon les rapports de forces qui la définissent à Kinshasa. Diplômé de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa, Patsheli participe notamment au OFF de la Biennale de Dakar (2016 et 2018) ou à la galerie Sanaa en Autriche (2017 et 2019). Dès 2017, il expose à Paris à la galerie Orafrica. En 2021, ses œuvres sont présentées dans le cadre de la Saison Africa 2020.

Pour aborder les thèmes qui lui sont chers comme la domination occidentale ou les migrations économiques, l’artiste a recours à l’acrylique. Ses œuvres sont alors le reflet de l’énergie, de la dureté, des contrastes ou des aspirations de Kinshasa ou de tout le pays. Les couleurs vives qu’il emploie sont en réaction à la noirceur ambiante qui semble caractériser ce pays qui, à la sortie des indépendances, était promis à un bel avenir.

Rumily MASIALA

Rumilly Masiala est un artiste pluridisciplinaire, né en 1996 à Kinshasa, où il vit et travaille. Pour s’exprimer, l’artiste recourt à la peinture et au graphisme. En raison de graves problèmes de santé qui le bousculent durant son enfance, sa mère a recourt à la médecine traditionnelle, pour l’aider à recouvrer sa santé. La poire à lavement étant le principal outil utilisé dans ce processus de guérison, l’artiste en a fait la pièce maitresse de toutes ses créations.

Jonathan Malanda

Passionné et amoureux du dessin, Jonathan Malanda tombe sous le charme de l’art dès le bas âge. Avec un père ingénieur architecte qu’il considère comme mentor, le goût de l’art chez lui, ne connait pas de limite.  Formé à l’Académie des beaux-arts, c’est dans la femme- en commençant par sa mère- que Jonathan trouve son inspiration. “Dans ma mère, je trouve l’incarnation et la vraie valeur de la femme africaine », avoue-t-il. Et de poursuivre : « Elle a cette capacité de trouver solution à tout ».

Les œuvres créées par Jonathan sont le reflet de la société  telle qu’elle s’anime, avec le rôle prépondérant que la femme y joue. La femme, symbole de vie (parce que c’est par elle que la vie est venue), figure de proue de la société humaine, est présentée pleine de vie et de couleur, gaie et sensuelle…